lundi 25 novembre 2013

La mouche du poireau

Champ de poireau, vue d'ensemble

Première observation

Alors voilà, ça y est. Comme pas mal de jardiniers visiblement, j'ai attrapé, ou plutôt mes poireaux semblent avoir attrapé cette fameuse "mouche du poireau".
Pour ma part, je connaissais un petit vers qui nécessitait pour l'enlever de retirer profondément le poireau avec une gouge, afin de rechercher le parasite dans la motte de terre, puis de le détruire tout simplement.
Là, il s'agit d'une mouche, mais ce qu'on observe chez moi, ce sont de petits oeufs un peu rouges et allongés, qui se trouvent au milieu des feuilles. par ailleurs, le poireau devient tout mou, il est mangé de l'intérieur.

L'attaque semble importante, elle réduit beaucoup la production, les poireaux sont affaiblis, et difficilement consommables.

Poireau abîmé par la mineuse du poireau 
Détail de la destruction par la mineuse du poireau


Que faire ?

je ne sais pas encore trop quoi faire. une des méthodes proposée, est de mettre un voile à maille fine à la saison de reproduction, de façon à ce que les mouches ne viennent pas pondre en manger sur le poireau.

Celà semble très contraignant, et gâche un peu le plaisir de cultiver sainement. On va certainement, avec cette solution risquer de créer d'autres problèmes, d'autant qu'il est délicat d'empêcher une petite mouche d'accéder à une culture d'extérieur. cette solution a au moins l'avantage de ne pas être chimique.

voilà ce que j'ai trouvé pour l'instant sur internet à ce sujet;


Moyens de lutte proposées sur terre vivante



Chaque nouvelle région infestée semble d'abord connaître trois années de fortes attaques. la situation se régule la quatrième année de présence.
  • La mise en place de voiles anti-insectes à maille de 0,8 ou 0,5 mm en fin d'hiver et à l'automne (période des vols) semble la seule méthode efficace, à condition que la pose soit très soigneuse (la mouche est capable de trouver le moindre passage) et que les feuilles ne soient pas en contact avec le voile (sinon la mouche pondra à travers).
  • En prévention, il est indispensable d'éliminer très soigneusement toutes les pupes dans les déchets de culture (attention, elles peuvent se déplacer et survivre dans un compost).
  • Enfin, on peut décaler ses semis afin qu'il n'y ait pas de plante hôte pour la mouche dans le jardin au moment des vols. Tout cela demande une meilleure connaissance des dates de vol et la mise en place d'avertissements agricoles, à relayer pour les jardiniers amateurs. Cela permettra aussi de tester d'autres techniques
Extrait de http://www.terrevivante.org/351-la-mouche-mineuse-du-poireau.htm


A ce jour, celà semble être la seule solution facilement trouvable via google, à moins d'une recherche beaucoup plus longue que je n'ai pas le temps de mener maintenant. 

Pour ma part, je souhaite plutôt dans un premier temps, et c'est une démarche générale, rechercher une solution culturelle, j'entends par là, trouver une amélioration en adaptant la pratique de culture du légume.

J'ai quand même trouvé une autre piste : essayer d'éloigner les insectes comme on le fait pour les oiseaux avec un épouvantail. 
Je me dis aussi que planter un peu plus espacé pourrait être bénéfique. cette année a été particulièrement humide, ça doit contribuer.

De plus, je remarque que les jardiniers semblent avoir pour habitude d'arroser les poireaux, or il me semble que mon grand père m'avait dit qu'il fallait éviter de les arroser, ou en tout cas pas trop.

En tout cas, à ce jour, ça devient un problème à résoudre. peut-être est-ce que ça va passer;

 Voici d'ailleurs la conclusion que l'on trouve dans un document intitulé LA MOUCHE MINEUSE DU POIREAU (Phytomyza gymnostoma) : BIOLOGIE ET LUTTE

 La mouche mineuse des poireaux, nouveau ravageur en France fait des dégâts
importants sur les Allium cultivés, principalement le poireau, l’oignon et la ciboulette. Ces
dommages ont d’abord été observés sur poireaux en Alsace et elle est actuellement
présente dans une grande partie de l’est de la France.
Le passage de Phytomyza gymnostoma Loew du statut de diptère de la flore
sauvage à celui de ravageur important des Allium cultivé est un phénomène interessant et,
pour l’instant, sans explication qui mériterait d’être étudié de manière approfondie d’un point
de vue épidémiologique. Dans l’état actuel des choses, il serait bien hasardeux de faire des
pronostiques sur l’évolution du caractère ravageur de cette mouche. Par le passé d’autres
Agromyzidae ont été des ravageurs importants puis sont devenus anecdotiques. Néanmoins
il parait prudent d’entreprendre des études permettant de comprendre mieux la biologie de
P. gymnostoma. Les connaissances biologiques sont la base d’une lutte raisonable.
L’auteur serait reconnaissant d’être informé des observations de terrain concernant
cette mouche mineuse. 


En tout cas, à ce jour, ça devient un problème à résoudre. peut-être est-ce que ça va passer;





1 commentaire:

Olivier a dit…

la piste qui me semble la plus intéressante est de choisir une variété rustique peu sensible à cette mineuse. Cette mineuse semble en fait être la teigne, à vérifier.

par ailleurs, un site évoque la possibilité d'associer la carotte et le poireau pour lutter contre la mouche de cette dernière et la mineuse du poireau.
Peut-être, et à essayer
ce qui est sûr, c'est que la mineuse semble s'attaquer surtout aux solénacées,il est peut être intéressant de bien réfléchir à celà quand on retire toutes les autres variétés de solénacées en fin de saison.

Le site qui évoque la question de la tomate : http://www.willemsefrance.fr/conseils-jardin/guides-des-plantes/plantes-potageres/poireaux/

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